|
|
Goodbye
Diana C'est taillé dans le sud, à Montpellier, que Goodbye Diana, en à peine un an d'existence, une pauvre petite année de rien du tout, sort un premier album étonnant de maîtrise. On fera fi de leurs précédentes expériences musicales dont je veux même pas savoir le nom mais ce Mobilhome s'installe sans crier gare. Ca ne révolutionne pas les palais mais leur instrumental à peine perturbée par des cris de fond de couloirs quand la tension devient trop forte est mené de main de maître. Des artificiers de haute volée dans le genre rock complexe mais pas trop, post-rock mais surtout rock. Six titres qui ont le bon goût de point trop n'en faire, de ne rien rajouter à des structures qui privilégient l'efficacité et le confort de tous avant la prise de chou gratuite. Un habile condensé des codes internationaux que pratiquèrent naguère et toujours aujourd'hui une pelleté de groupes dont les noms se confondent mais Goodbye Diana a tout les droits pour réclamer une part du gâteau. Faire joliment valser les arpèges sans mièvrerie aucune, envoyer dans les cordes à bois quand il est nécessaire d'hausser le ton. Toujours exécuté en rythmes, avec nervosité, entre élégance et rudesse, la musique de Goodbye Diana donne un coup de fraîcheur dans un style encombré de références et c'est pas là le moindre des tours de force de ce premier jet fort prometteur. SKX (21/05/06) |