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Ronin Ronin est italien. Ronin n'est pas seul. Bruno Dorella, boss du label Bar La Muerte, a beau être l'instigateur de ce nouveau projet, il est entouré de compagnons d'infortune, dont un accordéoniste, pour traîner son blues latin. Une chaleur d'été, en fin de journée, qui vous tombe dessus. Un flamenco très lent qui en n'a que le nom et toute la mélancolie. Une voix féminine qui caresse là où ça fait mal, panse les plaies, sort Ronin de la torpeur, trop rare (Mandrake). Une version sudiste de Black Heart Procession. Le répondant européen à Calexico. Des ballades acoustiques, tranquilles au coin du feu, voir jazzy (6 am Coffee). Ronin ne cherche pas l'embrouille. Mêmes les petites expérimentations électroniques se font dans la douceur. Ca n'est pas toujours dingue. Les cigales chantent parfois dans le vide mais ça le mérite d'être apaisant. SKX (09/01/2005) |