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Alec
K. Redfearn And The Eyesores De ce Alec K. Redfearn, je ne connaissais strictement rien au pedigree. Le bonhomme a pourtant une liste longue comme le bras, armé d'une ribambelle de disques, dont un seul projet annexe résonne à mes oreilles : Barnacled, projet rock-jazzy bruyant et brouillon. Mais au diable l'histoire. On laisse à tous les Jean-Paul Olivier du rock le soin d'apporter les détails si nécessaire. Car pour apprécier ce troisième album, nul besoin d'être un spécialiste quelconque. Cette musique a suffisament de richesses et variétés pour plaire à une foule bigarrée. A tous les punks girouettes, les jazzy boutonneux en goguettes, les rockeurs à bagouzes, les Gadjo dilo de la terre, nomade sur les bords, le cur généreux et ouvert, ceux en mal de sonorités à l'avant-garde de la garde avec un effet retro, ce disque vous est offert. The Eyesores, hydre à neuf têtes avec Redfearn, le gars de Providence, et son accordéon en guise de baguette de chef d'orchestre. Ambiance de l'Est, feu de camp trépident, ça mosh à la synagogue puis ça pleure ses morts, des mélopées funestes mais tellement arrachantes. Un troisième album qui vous prend par la main, vous met plein d'entrain dans la tête. La grande marée des sonorités divergentes où plus d'un pont musical est jeté pour déverser dans l'oreille de l'auditeur avide une vague déboussolante. Captivant. SKX (04/09/2005) |