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Knots Le cas de 31 Knots est épineux. Déjà soulevé avec leur précédent CDEP The curse of the longest day, le problème se pose à nouveau de façon plus ténue. 31 Knots est capable de faire tourner la tête à nimporte quelle midinette et faire fondre le cur du rocker le plus endurci. Le trio de Portland est un groupe de pop (rock), le genre de pop ambitieuse, déroutante, presque sophistiquée mais aussi véritablement efficace et simple. Avec ce quatrième album, 31 Knots sentend à merveille pour accoucher de morceaux qui font mouche de suite. Lalbum en est plein. Hearsay, Thousand wars, Chain reaction, Proxy and dominion. Des tubes en puissance immédiatement accessibles qui font tourner bourrique. 31 Knots simplifie son écriture mais garde son brin de classe, sa petite touche fin de siècle, son arrangement de piano ou de violon qui fait toute la différence entre deux riffs accrocheurs dun guitariste-chanteur (Joe Haege), fin technicien et brillant compositeur. Et ce fameux problème est là. Dans cette capacité à créer des morceaux qui séduisent autant quils agacent. A flirter avec les limites des bornes sans vraiment les dépasser. Trop de facilité mais une écriture au-dessus de la médiocrité ambiante. Dynamique, aérien, rock, incisif mais aussi affecté, mélodies parfois stressante et un chant aussi emmerdant quil est limpide. 31 Knots, équilibre fragile qui se casse la gueule juste une fois, le temps dun dernier morceau horrible, avec une ligne de guitare pompeuse et un sample de violon qui achève. Ils en ont tellement honte quils ont eu la décence de ne pas trouver de nom à ce morceau ! Voilà, cest tout ça 31 Knots. Des sentiments contradictoires pour un album qui se tient bien dans lensemble, voir même très agréable mais quon aime aussi détester. SKX (10/12/2005) |