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Intelligence Intelligence prend de l'ampleur. Si Lars Finberg reste le cerveau principal, il s'est entouré de trois neurones agités, dont deux piqués à The Popular Shapes. Intelligence est une tête bien faite mais têtue. Le cap vers une musique punk, bruyante passée au karsher. Droit devant. Coûte que coûte. C'est un rien plus consistant que son antidote précédent contre l'ennui et la terreur. La faute au groupe sans doute qui donne de la force à ses réflexions. Mais Finberg et sa bande sont une bande de sales punks, des gamins tout crottés à qui il ne faut pas confier la moindre ritournelle, le moindre petit air présentable. Ils vous saccagent tout ça en deux secondes, ou plutôt une minute trente, temps moyen de chacun des treize morceaux qui composent ce deuxième album. Les guitares sont irrémédiablement distordues et brouillées, les rythmes robotiques et ce minimalisme noise est parfait pour danser quand on tire la gueule et qu'on a pas envie de danser pour faire plaisir à sa copine. Intelligence vive mais limitée. SKX (09/12/2005) |