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Gospel Le passé des membres de Gospel aidant (ex-I am the resurrection, Helen of Troy, Knives), on aurait pu croire que Level Plane nous sortait une énième resucée screamo de derrière les fagots. Que nenni ! L'affaire présente des complications. Si je vous lance musique progressive, vous devriez, comme tout être normalement constitué, prendre vos jambes à votre cou . Vous êtes encore là ? Car Gospel ne possède pas la meilleur des odeurs. Tout ça présente des sonorités générales seventies, avec un sale son de claviers, qui, si il arrive à se faire discret, ne fait pas le bonheur des foyers à chacune de ses apparitions (A Goldan dawn, As far as you can throw me) où il offre de dégoulinantes mélopées. Des traînées de guitares qui égrènent sans crier gare des lignes à l'étrange tenue. Vous avez dit hard-rock ? Mais tout ça se moule dans un fort courant à l'énergie hardcore et c'est ce qui sauve les meubles. Le progressif, aussi crispant qu'il puisse être, n'est qu'un parfum qui parasite l'atmosphère mais où il est encore possible de distinguer quelque chose. Dilué d'une manière qui permet de faire passer la pilule. Un chant bien convaincant dans la lignée des groupes hardcore passionnées et surtout un batteur, l'arme maîtresse. Une foison de descentes d'organes, un kit molesté en beauté qui donne une putain de puissance à la machine. Gospel tente de donner de la personnalité à son hardcore, sortir des sentiers battus, vous connaissez la formule consacrée. Un son (par Kurt Ballou) qui fouille dans le passé, rencontre le présent, tente l'amalgame pour une greffe bizarre. Au final, je ne saurais vous dire si j'aime cet album ou non. Trop de détails agaçants. Mais une écoute curieuse s'impose. SKX (01/08/2005) |