A Day in Black and White/Black Castle
Split 12''
State Of Mind 2004

Depuis le dithyrambique maxi My Heroes Have Always Killed Cowboys, A Day in Black and White est attendu comme le messie et surveiller comme le lait sur le feu. Il faudra encore attendre pour le premier album. On ronge son frein avec ses trois morceaux. Un live tout en suspension. Ambiance quand tu nous tiens ou est-ce pour mieux nous préparer le terrain avant la déflagration du deuxième titre (studio) What do you want to me, to sign your freakin yearbook ?…. Deux minutes trente de pur jus, les nerfs bien en pelote, l'énigme screamo qui prend son visage à double tranchant avec le Part One. ADIBAW continue de naviguer entre les ponts. Après le sprint, sept minutes trente où le trio de Washington DC tempère ses ardeurs, brouille les pistes, entre fausse piste atmosphérique et rage juvénile. Encore du beau travail. Avec Black Castle, c'est le hardcore dans tous ces états. Entre l'explosion anarchiste d'un Index For Potential Suicide et ses bidouilles et l'utilisation abusive d'un synthé façon An Albatross / The Disease. Le hardcore nouvelle génération qui en suce surtout toute l'énergie pour faire (tenter) un truc original avec les cris du chanteur qui gueule pour tout le monde, des lignes de synthés qui apportent un peu de stabilité et des fritures sur la ligne. C'est un peu tout et n'importe quoi. Il suffit pas de faire du bruit dans tous les sens pour faire fureur. Vivement le prochain A Day in Black and White !

SKX (19/01/2005)