whitewalls
videodisease
tornlight
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White
Walls
The Milk of a Lonely Man/Lady Parts 7''
Video Disease 2011
Full Flavor 7''
Video Disease 2012
Kevin 'The Magnum Opus 12''
Video Disease/Torn Light 2012
Cincinnati,
Ohio, White Walls surgit de ses entrailles et vient de sortir en un an
trois disques méritant toute votre attention de lombric.
White Walls a d'abord été branché lait avec le single
The Milk of a Lonely Man. Pochette un poil dégoûtante
pour un noise-rock biberonné aux Pissed Jeans et The Stnng. Version
crade, grésillante, titubante, à fragmentation lente avec
une guitare imitant très bien le cri de la baleine. Et j'aime la
baleine. Face B, Lady Parts torche en une minute et des brouettes
une version plus hardcore et basique de leur noise-rock mais toute aussi
jouissive.
White Walls enchaîne en 2012 par le single trois titres Full
Flavor. White Walls abandonne le lait pour la glace dans l'il,
ce qui fait toujours plaisir. Enregistré lors de la même
session que les deux titres précédents, le son apparaît
pourtant de meilleure qualité. Allez comprendre. Et les compos
aussi, un cran au-dessus. Noise-rock prenant de l'épaisseur, de
la virulence et du poil aux pattes, notamment sur le rageux The Go
Getter, tout en lourdeur avant de méchamment accélérer.
Mais Always Home et Color Me Depressed sont aussi de belles
bêtes. White Walls prend son envol.
Toujours en 2012, White Walls change de format. Quatre titres sur un maxi
comme on n'en fait plus. Avec en introduction le long Kevin. Huit
minutes et quelques pendant lesquelles la répétition, la
lenteur, le gong de la basse, les déflagrations calculées
et les éructations éthyliques sont de mise. Ca parait long
huit minutes de ce régime mais après plusieurs écoutes,
Kevin parait moins con qu'il en avait l'air, surtout quand au bout
de cinq minutes, il passe la quatrième pour mieux repasser en mode
répétitif. Un morceau ressuscité d'une vieille cassette
que White Walls avait sorti à un autre âge. Avec Prick
et le guilleret Crying at the Rodeo et sa ligne de basse magique,
on retrouve le saignant du noise-rock de White Walls comme sur les précédents
singles. Le dernier titre est une reprise du Bone Machine des Pixies.
C'est fidèle à l'original, ça n'apporte pas beaucoup
d'eau au moulin mais dans le moule noise de White Walls, ça passe
tout seul. Bienvenue dans ce monde
de dingues.
SKX (24/01/2013)
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